Monseigneur bienvenu
Quand au poison que mes mots Inoculent à ta chair S'égarent les repères Qui te mènent au repos Que l'aveu qui se terre Sous tes yeux à demi-clos Est l'unique trace des guerres Qui agitent tes os Ô seigneur, seigneur, j'ai saigné Ô seigneur, seigneur, je saigne Ô seigneur, seigneur, j'ai saigné Ô seigneur, seigneur, je saigne Ô seigneur, seigneur, j'ai saigné Ô seigneur, seigneur, je saigne Ô seigneur, seigneur, j'ai saigné Ô seigneur, seigneur, je saigne Ô seigneur, seigneur, j'ai saigné Ô seigneur, seigneur, je saigne Ô seigneur, seigneur, j'ai saigné C'est par des cicatrices que la vie m'a enseigné Pardon, pardonnes-moi ce que j'étais Tu serais bien moins meurtrie si j'avais su t'aimer mieux